Le système Android Wear 2.0 tant attendu est enfin là mais on ne peut que déplorer l’arrivée de premiers modèles aux proportions quasiment identiques et donc très imposantes.
Entre la Tag Heuer qui fait 45 mm de diamètre, la MontBlanc qui est tout aussi grosse ou la Casio Pro Trek qui envoie aussi un pavé sur le poignet, on est en droit de s’interroger sur ce type de montre.
Si la Casio est conçu autour de cet aspect « mastoc » avec une solidité à toute épreuve et un concept rodé autour des escapades sauvages – voir extrême – les autres modèles ont un boîtier imposant.
Certes, la mode est aux gros boîtier et même une marque comme Rolex a du mettre à jour ses modèles historiques, mais est-ce une raison pour avoir aussi peu de diversité dans le monde de la montre connectée ?
Le problème pour ces modèles c’est que si quelqu’un souhaite quelque chose de plus discret il sera obligé d’écarter ces montres – même chez LG le diamètre est imposant !
Donc, le consommateur qui veut s’offrir une montre connectée plus fine partira chez Apple, Withings (mais la marque a disparu !) ou Frédérique Constant s’ils souhaite quelque chose avec une tradition horlogère plus marquée – sans parler de la reconnaissance sociale apporter par un tel modèle de montre.
La grogne semble avoir été entendue par un des partenaires de Tag Heuer : Intel.
En effet, les premières montres connectées fonctionnant avec Android Wear 2.0 utilisent des gros boîtiers pour y stocker un bel écran, une batterie importante (synonyme d’autonomie importante) mais aussi un processeur rapide qui permettra d’obtenir une interface plus fluide.
Intel a donc précisé que des montres moins grosses sont aussi à l’étude. Celles-ci pourrait donc descendre sous la barre de 44 mm pour atteindre un diamètre plus raisonnable comme 42 ou 40 mm.
Bien sûr, on serait encore loin des 38 mm de l’Apple Watch, mais avec cette avancée, on aura peut être dans le courant de l’année 2017 une plus grande diversité de modèles.