Voici une question que l’industrie horlogère et high-tech va se poser rapidement : la reproduction d’un cadran d’un horloger célèbre sur une montre connectée est-elle de la contrefaçon ?
Si le mot piratage peut paraître fort, c’est surement à ce niveau que cela risque de se jouer, ou en tout cas, on parlera plus de contrefaçon de montres.
En effet, les montres connectées peuvent afficher une variété quasi infinie de cadran. Il suffit de trouver un bon programmeur et un bon designer pour qu’ils réalisent ensemble un superbe cadran.
Rapidement, il est donc logique que des reproductions de célèbres cadrans apparaissent. C’est d’ailleurs le cas pour la smartwatch Moto 360. De part sa forme ronde, elle rend plus convainquant un travail de reproduction.
C’est donc dans cette logique que des concepteurs de montres comme Omega, Panerai, Swatch et Tissot commencent à s’en prendre aux sites qui proposent ces cadrans personnalités pour montre connectés.
Pour le moment, les horlogers demandent seulement le retrait des cadrans qui posent problèmes. Il s’agit donc clairement de contrefaçon pour eux. Mais, si les choses ne s’arrangent pas, il semble évident que la justice pourrait être saisie.
On peut même envisager que ces marques s’en prennent à Google : car ils mettent à disposition des développeurs des outils et du matériel pour créer ces « contrefaçons ».
Source : Engadget.