Après quelques expériences, Swatch annonce enfin son arrivée sur le secteur de la montre connectée pour l’année 2018. Mais, ce n’est pas tout, puisque le géant de la montre suisse va aussi créer un tout nouvel ecosystème pour les objets connectés.
Swatch ne compte pas se laisser faire et travaille en collaboration avec le CSEM (Centre suisse d’électronique et de microtechnique) pour concevoir une plateforme complète (matérielle et logicielles) capable de fabriquer, en Suisse, une montre connectée complète.
Ainsi, contrairement à d’autres fabricants qui se reposent sur des partenariats (avec Intel pour Tag Heuer par exemple), Swatch a décidé de tout créer et de fabriquer ses montres connectées en Suisse.
La démarche est donc assez proche de celle de Alpina et de Frédérique Constant qui ont aussi recourt à des technologies suisses pour leurs montres.
On comprend donc mieux la stratégie de Swatch qui avait commencé avec une montre connectée dédiée au Volley Ball, puis à sa généralisation grand public pour finir avec une montre simple mais dotée d’un système de paiement NFC.
Mais le fait de tout fabriquer en Suisse va aussi permettre au groupe horloger d’assurer une sécurité totale des technologies et des données des utilisateurs.
Sans intervention étrangère, les données et les informations des clients devraient donc être moins sujettes à des exploitations tierces comme c’est le cas avec Google ou Apple qui partagent les données entre les différents logiciels de leur écosystème de produits. Vos données Swatch resteront donc chez Swatch en Suisse.
Les travaux de recherche et de développement sont donc en cours avec comme objectif d’aboutir à une plateforme logicielle et matérielle très stable.
Pour Nick Hayek (PDG de Swatch) l’important est d’avoir une système qui ne nécessite pas de mise à jour fréquente et qui puisse être exploitée longtemps tout en garantissant sa sécurité.
L’autre priorité c’est aussi l’autonomie : Swatch dépose donc de nombreux brevets qui tournent autour de la gestion de la batterie des montres et objets connectées mais aussi de la technologie de communication Bluetooth 5.
Quand on voit que les dernières montres Alpina et Frédérique Constant offrent une autonomie d’environ 4 ans avec une seule pile, on se dit que la Suisse commence à avoir une longueur d’avance sur ce sujet !
Vivement l’année 2018 pour voir cette petite révolution arrivée sur le marché !